Chaque jour, plus de 20’000 voitures et 1’150 bus circulent sur le pont. De plus, 1’200 trains passent chaque jour sous le pont. C’est pourquoi le maintien de la circulation pendant la construction a également constitué un défi technique.

Le nouveau pont enjambe la voie ferrée de 80 mètres de large sans piliers, avec une élégante poutre légèrement courbée. La structure porteuse se compose de deux caissons creux en acier avec un tablier en béton agissant en liaison. Soudées latéralement aux poutres-caissons, nettement décalées en hauteur par rapport à la chaussée, les pistes cyclables s’étendent comme des ailes protectrices en un arc plat avec les poutres principales au-dessus des voies.

Le pont mixte d’une finesse impressionnante de 1:35, la fondation avec des pieux forés flottants dans un sol sensible au tassement, l’insertion longitudinale du pont au-dessus des voies restant en service en permanence ainsi que la courte durée des travaux tout en maintenant le trafic ont posé des exigences élevées à toute l’équipe de projet. La construction du pont s’est déroulée en deux étapes, une moitié du pont ayant été construite à chaque fois et amenée à sa destination par un procédé de poussage cadencé.

Le projet convainc par un concept de structure porteuse clair et bien pensé malgré sa complexité, une conception sobre mais néanmoins élégante, et une intégration urbanistique appropriée et marquante. Il illustre de manière exemplaire le potentiel jusqu’ici peu exploité des ponts à poutres d’acier qui répondent avec aisance aux exigences très complexes de la mobilité actuelle.

En 1611, une chute de pierres a par exemple conduit à la décision de déplacer l’abbaye, et en 1942, un éboulement a détruit le clocher ainsi qu’une partie de la nef. Ce n’est que récemment que des fouilles au pied du rocher ont mis au jour d’importants témoins de l’époque. Les fondations des églises du 4e et du 11e siècle sont parfaitement reconnaissables, si bien qu’il a été décidé de rendre ces découvertes accessibles au public et de doter le site d’un toit de protection.

Un toit léger et semi-transparent rend subtilement visible le Genius loci et l’histoire du lieu : 170 tonnes de pierres semblent flotter comme dans une voûte céleste au-dessus de l’espace intermédiaire jusqu’ici menacé et illustrent le danger permanent auquel le lieu est exposé. La toiture confère à cet espace protégé une ambiance calme, presque contemplative. La couverture semi-transparente filtre la lumière et produit un éclairage diffus et uniforme. En même temps, elle crée un dialogue entre la paroi rocheuse abrupte et la façade historique en pierre de l’abbaye.

Des moyens raffinés, simples et clairs ont permis de développer ici une structure porteuse de protection contre les chutes de pierres valorisant le lieu dans sa perception sensorielle et sa signification historique. La toiture a répondu au plus haut point aux tâches exigeantes, tant sur le plan technique et constructif que dans sa formulation architecturale. Elle témoigne d’une utilisation créative et consciente des matériaux de construction et de la joie d’obtenir un effet saisissant, approprié et donc grandiose avec une petite intervention.

Le bâtiment se compose de corps empilés indépendants du point de vue du principe de construction, s’inscrivant dans le quadrillage du site de manière à la fois précise et informelle. La superposition des volumes, disposés différemment selon les étages, crée à l’intérieur et à la périphérie une grande variété d’espaces négatifs aménagés, le volume global se densifiant vers la rue en une forme de bloc urbain. La structure porteuse, simple dans son principe, composée de poutres en treillis et de poutres Vierendeel, devient un principe statique complexe dans le détail mais globalement robuste. Grâce à l’empilement décalé, les zones d’appui sont absorbées à d’autres endroits par l’effet de treillis. Grâce à la position diagonale des barres de treillis, les charges horizontales sont également supportées sans l’introduction de noyaux raidisseurs. Le rapport extrêmement tendu entre la surface utile et l’enveloppe du bâtiment laisse certes supposer que l’efficacité énergétique du bâtiment n’atteindra probablement pas un standard exemplaire, mais la diversité et la flexibilité de l’offre d’espace parlent également en faveur de la durabilité du bâtiment.

Le principe élémentaire et fondamentalement simple de l’empilement de volumes se transforme en une structure spatiale variée, complexe et fonctionnellement différenciée. Les porte-à-faux et les portées parfois audacieux sont maîtrisés avec brio par le choix de l’acier comme matériau de construction, non seulement sur le plan technique, mais aussi sur le plan architectural. Aussi spectaculaire que puisse paraître le bâtiment sur les photographies, aussi époustouflante que puisse paraître l’approche structurelle au premier regard, le bâtiment semble équilibré et calme, presque modeste, lorsqu’on le perçoit réellement sur place. Il s’agit d’une autre icône de la construction en acier illustrant la fascination exercée par une idée de conception devenue réalité et l’audace que l’on peut se permettre dans la construction de charpentes métalliques.

Un volume de toiture caractéristique, constitué d’une construction en shed recouverte de tôles d’aluminium, se glisse au-dessus d’un socle massif, le surplombe du côté de l’entrée et forme ainsi une vaste zone d’entrée couverte avec un escalier en cascade.

Le lourd soubassement se distingue visuellement de l’enveloppe du toit par une étroite bande de fenêtres. Sur ce socle en béton repose l’imposante construction en acier couvrant toute la profondeur du bâtiment sous la forme d’une hotte diffusant la lumière du jour. Neuf bandes de fenêtres en shed assurent un éclairage uniforme et sans éblouissement de la salle de sport. La structure porteuse en acier non revêtue du toit en shed caractérise l’intérieur. Des poutres en treillis en acier couvrent le hall dans le sens transversal. Les poutres d’environ 35 mètres de long reposent d’un côté sur les piliers de la façade et de l’autre sur les disques de béton le long de la paroi arrière des tribunes. Les gaines de ventilation et les bandes d’éclairage ont été soigneusement intégrées dans la structure porteuse respectivement dans les tôles trapézoïdales. La salle de sport répond à la norme Minergie.

Le sol du foyer à l’étage est suspendu en porte-à-faux de près de huit mètres. Il est constitué d’un plancher mixte acier-béton avec tôle Holorib et permet une exploitation sans aucun pilier pour les pompiers situés en dessous.

L’ouvrage se caractérise par un langage formel clair et un caractère direct sans fioritures dans les détails constructifs. Son attitude urbanistique pragmatique et son expression formelle correspondante sont compréhensibles dans ce contexte, en référence à la construction industrielle. Le projet mérite donc d’être distingué.

Dès 1917, les architectes Vischer & Söhne ont construit une extension côté cour, suivie de plusieurs ajouts architecturaux. Avec la rénovation complète réalisée par les architectes Herzog & de Meuron, le musée a été entièrement rénové et réorienté spatialement parlant. L’élément le plus frappant est une extension du toit avec un espace d’exposition généreux et complexe – une structure plissée qui s’intègre de manière marquante dans le paysage des toits de la vieille ville de Bâle.

Le corps du toit s’élève au-dessus de l’entrée dans la cour. Un rideau végétal fleuri à plusieurs couches, qui enveloppe toute la façade, pousse depuis le toit. Le nouveau toit est plissé de manière irrégulière et recouvert de tuiles vertes hexagonales. La construction légère se compose d’une structure en treillis pliée qui ne nécessite aucune pile. Les treillis spatiaux fonctionnent comme une unité statique avec un nouveau plafond mixte à double couche. Un nouveau grenier a pour ainsi dire été posé sur les murs existants.

Cela n’est pas visible pour les visiteurs – la structure spatiale plissée complexe apporte sa contribution discrètement sous le revêtement. Mais c’est justement par là que le projet montre la force de la construction en acier pour la réalisation de géométries complexes et légères, en particulier dans un environnement urbain où la légèreté de la structure et une construction à faibles émissions offrent des avantages judicieux.

Le showroom Mercedes Benz est lu comme une parcelle de terrain urbaine qui s’ouvre sur la rue pour une utilisation transparente. Les plafonds et les murs ont été développés à partir de la topographie de la plateforme, de sorte qu’ils forment un structure plissée spatiale. Le showroom proprement dit se présente ainsi sur une rampe aux multiples courbures se déplaçant à travers l’espace.

La structure porteuse suit l’intention architecturale. Les plafonds pliés sont formés de triangles et de losanges dont les bords sont assemblés en angle oblique. Associé à un plafond mixte, il en résulte une structure plissée stable qui n’est soutenue qu’en quelques points. La stabilisation du plan de toiture, composé de 10 triangles au total, est assurée par l’effet membrane des tôles et par la liaison rigide au cisaillement des poutres de bord.

Le projet est d’une qualité architecturale exceptionnelle pour une utilisation commerciale, qui peut certainement être évaluée en relation avec sa signification spatiale dans le projet global du site St. Jakob. L’utilisation d’une structure porteuse en acier est intéressante pour une forme qui, par sa concision spatiale et sa forme globale, évoque plutôt le béton. L’ouverture des espaces et les grandes portées montrent toutefois clairement que seul l’acier peut porter ici.

La coque inférieure est une construction en béton armé, au-dessus de laquelle s’élève une structure en acier légère et aérienne, suspendue sur de minces piliers. Au total, quatorze atriums sont découpés de manière organique dans les coques, créant ainsi une scénographie variée pour l’intérieur et l’extérieur.

Il n’existait aucune référence pour la réalisation de cette grande forme conçue par des architectes japonais. Le système porteur a été redéveloppé par une équipe interdisciplinaire d’ingénieurs et de praticiens, qui ont cherché de nouvelles voies aussi bien pour la coque en béton que pour la légère vague en acier et en bois. Afin de reproduire le mouvement des coques de manière fluide, les poutres primaires en acier n’ont pas été cintrées, mais assemblées à partir de poutres profilées segmentées. La structure secondaire est composée de poutres en lamellé-collé qui ont pu parfaitement absorber la courbure. La vague supérieure est donc une construction hybride s’adaptant parfaitement aux exigences. Malgré la grande surface de façade, le bâtiment répond aux exigences de la construction durable et de la norme Minergie.

Le projet renvoie à la force d’innovation de la construction mixte pour une architecture artistique, dont les efforts ne se justifieraient sans doute pas sans le rayonnement prestigieux de l’ouvrage. La réalisation de cette forme complexe témoigne de la grande compétence des entreprises de planification et d’exécution impliquées et du plaisir d’expérimenter d’une haute école technique qui explore également les limites du possible dans le domaine de la construction.

Il était considéré à l’époque comme un exemple convaincant de la construction en acier moderne et de l’école soleuroise, dont la notoriété dépassait largement les frontières de la Suisse grâce à l’approche constructive et sérielle.

La rénovation du bâtiment comprend la création d’un plus grand nombre de postes de travail, la révision des installations techniques du bâtiment, l’adaptation aux exigences constructives et à l’efficacité énergétique de l’enveloppe du bâtiment ainsi que la déconstruction minutieuse pour retrouver la générosité spatiale de la conception initiale des locaux. Ainsi, un maximum d’éléments d’origine ont été conservés et réutilisés dans leur fonction initiale. La structure en acier était en excellent état et répondait aux exigences de sécurité sismique pratiquement sans travaux supplémentaires. Les interventions nécessaires ont été développées avec une systématique et un langage architectural dérivés de l’ouvrage d’origine. Les nouvelles interventions telles qu’un atrium et des cloisons en verre se démarquent subtilement de l’existant par un traitement monochrome de toutes les surfaces et une réalisation plus filigrane des détails.

La rénovation de ce bâtiment en acier est un exemple d’exercice d’équilibre réussi entre conservation et poursuite de la construction. Elle rend hommage à la qualité d’une architecture encore moderne aujourd’hui, qui a souvent été mal comprise au cours des dernières décennies. La conservation et la revalorisation du bâti existant sont une contribution importante à un mode de construction respectueux des ressources. La reconnaissance va donc aussi bien à la rénovation respectueuse et professionnelle qu’aux auteurs originaux de cette construction, dont la substance est encore aujourd’hui convaincante.

Pièce maîtresse du site, la Weichebauhalle a été transformée en un complexe d’auditoires comprenant 7 salles et offrant 1’500 places au total. La transformation a dû être réalisée en respectant les contraintes de la protection des monuments historiques, de sorte que la structure en acier d’origine a été intégralement conservée. Deux corps d’amphithéâtre ont été intégrés dans le hall selon le principe de la « maison dans la maison », de sorte que la façade filigrane en acier du hall a été conservée et que les zones intermédiaires servent de foyer et d’accès. Le bâtiment répond ainsi au standard énergétique Minergie ECO.

Différentes perspectives et relations spatiales rendent perceptibles les dimensions de la halle d’origine. La structure porteuse historique de la façade et de la toiture en acier est construite de manière extrêmement filigrane, alors qu’à l’intérieur les piliers conçus pour le transport des rails en fonte sont nettement plus massifs, de sorte qu’ils peuvent également être utilisés pour les nouveaux amphithéâtres en bois du point de vue statique. Les fermes de toit ont été renforcées par de nouveaux profilés et, dans l’amphithéâtre, deux poteaux ont été remplacés par une sous-tension de la poutre. Tous les renforcements ont été opérés par assemblage, de sorte qu’un démontage complet soit envisageable. La filigranité de la construction existante caractérise aujourd’hui encore l’image globale.

Le soin apporté à la structure porteuse en acier existante du bâtiment et sa mise en valeur en tant qu’élément d’aménagement de l’espace sont appréciés. Le projet montre qu’une construction en acier peut être utilisée de diverses manières au fil du temps et qu’elle ne perd rien de ses qualités pratiques et esthétiques, même lorsqu’elle répond à des exigences élevées en matière d’espace. La transformation mérite donc une reconnaissance du Prix suisse de la construction en acier.

Le pont fait partie d’une voie verte le long de l’ancienne voie ferrée qui, en tant qu’espace de détente pour le nouveau quartier résidentiel de Pfingstweid, mène en un arc généreux jusqu’à la gare. La couleur rouge rappelle le fil de la même couleur: elle est visible sur la face intérieure du parapet de la rampe et du pont, sur la face inférieure du pont et comme revêtement pour les chemins adjacents. La passerelle se compose de deux rampes ascendantes et d’un pont constitué de deux arches inclinées l’une vers l’autre avec un tablier suspendu qui enjambe 57 mètres à une hauteur de 5 mètres sans appui intermédiaire. Les côtés de l’arc du pont s’élargissent aux pieds, ce qui a permis d’y adapter des descentes d’escalier de chaque côté. L’ensemble de l’ouvrage et les volées d’escalier sont en acier.

Par son caractère expressif, le pont rappelle le projet de Léonard de Vinci pour le pont du Bosphore. Bien que cette analogie formelle puisse sembler présomptueuse, l’élan doux et mémorable au-dessus d’une bretelle d’autoroute très fréquentée a un effet clarifiant et approprié du point de vue de l’urbanisme. L’ouvrage témoigne du fort impact spatial des constructions à caissons creux en acier. La mise en œuvre systématique de l’acier, jusqu’aux rampes et aux escaliers et le soin apporté aux détails méritent une mention particulière. Le projet illustre le potentiel de ce matériau pour des interventions marquantes sur le plan urbanistique.

En tant qu’élément de liaison clair et linéaire entre les deux digues de protection contre les crues du Ticino, le pont rayonne d’urbanité tout en faisant également référence de par son orientation au paysage et aux conditions météorologiques comme le fort vent du nord. Une seule poutre simple enjambe le large lit du fleuve. Grâce à la couleur signalétique rouge, l’échelle s’estompe et le pont donne l’impression qu’une baguette de mikado est restée là par hasard après le jeu des géants de la montagne. La poutre principale, d’une longueur d’environ 160 mètres, est conçue comme un caisson fermé vertical. Dans le sens transversal, la chaussée fait saillie d’un côté, délimitée par un parapet aux formes douces. Le chemin est ainsi protégé du fort vent du nord et ouvre la vue vers le sud sur les lits de gravier. Même la nuit, un éclairage LED assure un effet efficace de la traversée de la rivière.

La composition asymétrique rappelle une œuvre de Mondrian – la linéarité radicale de la poutre est encore soulignée par la sobriété des appuis intermédiaires, réduits au minimum, notamment au point d’appui. Ce qui apparaît au premier abord comme un « trait dans le paysage » se révèle, en y regardant de plus près, être une intervention différenciée, artistiquement minimaliste et d’une simplicité radicale. Le fait que l’acier y parvienne mérite d’être salué.

L’aménagement de la place s’est accompagné d’une nouvelle réglementation de la circulation, de sorte que la place de la gare, qui était un carrefour chaotique, est devenue une vaste zone dédiée aux piétons ou pour flâner.

Le baldaquin repose sur une structure porteuse composée de 6 poutres-caissons sur un total de 12 poteaux en acier encastrés. Les poutres secondaires à double courbure qui définissent la forme du toit comme une vague, s’étendent dans le sens transversal. Entre ces poutres secondaires se trouvent des poutres tertiaires sur lesquelles sont attachées les fixations ponctuelles pour un total de 528 plaques de verre de différentes géométries. Les verres sont maintenus par le haut et s’assemblent pour former une membrane fermée très fine. La courbure multiple de la surface du toit a posé des exigences élevées en termes de précision d’exécution pendant la production, le transport et le montage.

L’ouvrage convainc par sa forme discrètement élégante et sa construction extrêmement filigrane et transparente dans un contexte historique important de la capitale fédérale. Les détails précis et réduits à l’essentiel de la construction en acier et sa forme générale douce font référence à la fonction de la place en tant que lieu public très fréquenté et en tant que geste accueillant pour les arrivants comme pour les citoyens de la ville. Le jury a choisi le projet comme lauréat du Prix Acier 2009.

Les utilisations sont empilées sur une surface de plan d’étage aussi petite que possible pour former un bâtiment de 33 mètres de haut – avec une nouvelle triple halle de sport trônant en son sommet. L’espace vert environnant est ainsi préservé au maximum, ce qui a été thématisé par la suppression des limites optiques entre le rez-de-chaussée et l’espace extérieur.

La structure porteuse se compose d’un système de treillis suspendus superposés. Deux ensembles de treillis de trois étages de hauteur reposent sur un total de six piliers tripodes à hauteur de plafond au rez-de-chaussée et portent deux ensembles de treillis dans le sens opposé, sur lesquels reposent d’une part la halle de gym et d’autre part les étages inférieurs. De l’extérieur, le rez-de-chaussée et le quatrième étage semblent ainsi dépourvus de piliers. Seule une peau de verre sans joints sépare les salles de l’espace extérieur. Ainsi, il n’y a pas de murs massifs dans tout le bâtiment scolaire. Les plafonds des étages sont toutefois réalisés en béton et accueillent toutes les installations, ce qui a constitué un défi technique et statique.

L’ensemble de la structure porteuse reste partout visible et perceptible, et la trajectoire des forces est clairement exposée. La force de cette contribution réside dans l’approche innovante de l’empilement de différentes unités d’utilisation et, par conséquent, dans l’approche exigeante de la statique du bâtiment. La forme et la structure porteuse constituent une unité, où l’effort de construction et d’exécution doit plutôt être considéré comme une expérience. Le jury a décerné le Prix Acier 2009 à cette construction en raison de son caractère expressif et exceptionnel.

Le complexe de bâtiments existant a été entièrement vidé de sa substance lors d’une rénovation et complété par trois nouveaux bâtiments qui, à l’exception du dernier étage et de la construction de la toiture, sont toutefois réalisés en construction massive. Entre les nouveaux bâtiments se trouvent des passerelles en acier de grande portée ainsi que des escaliers et des ascenseurs. L’ensemble de la structure de la toiture en acier sert également de dispositif d’accrochage pour les façades en métal et en acier du bâtiment. La toiture enjambe également un atrium entièrement vitré. Le cœur de l’installation est le forum – une construction en verre de 25 mètres de haut en forme de quart de cercle, dont le toit en éventail s’ouvre hydrauliquement. La toiture du forum, d’une surface d’environ 1’000 m2, les portes vitrées pivotantes d’une hauteur d’environ 12 mètres ainsi que la protection solaire extérieure sont des éléments importants du concept de climatisation du bâtiment.

La construction métallique et en acier de ce projet reste en grande partie visible et séduit par la précision et le soin des détails. La plupart des éléments porteurs principaux et secondaires sont constitués de profilés en caisson soudés, les soudures n’étant pas visibles. L’acier agit ici comme un ambassadeur de générosité, d’élégance et de précision. La construction séduit par sa filigranité et réagit avec légèreté aux exigences techniques élevées. Le projet est dès lors récompensé par le Prix Acier 2009.

La stratification horizontale des trois étages est thématisée par une différenciation des façades, de sorte que le volume du bâtiment acquiert une légèreté flottante. La précision géométrique du corps de bâtiment évoque la rigueur et la concentration, mais aussi l’ampleur et la grandeur qui se reflètent également à l’intérieur par une généreuse succession d’espaces comprenant un atrium, un patio et des auditoires. De grandes portées offrent des espaces largement dépourvus de piliers et un flux ouvert de la lumière et de l’espace.

L’emplacement du grand auditoire détermine le système porteur, qui permet des portées de 19 à 58 mètres avec une hauteur de plafond minimale et conduit ainsi à une utilisation optimale de l’espace. L’ossature légère en poutres ajourées est prédestinée au passage simple et flexible des conduites ainsi qu’à des fondations minimales. Le gros œuvre a été produit et monté en seulement 8 mois. Grâce à l’utilisation d’acier recyclé, à la réduction des masses et à la flexibilité d’utilisation, le bâtiment répond dans une large mesure aux exigences de la construction durable.

Ce bâtiment est un exemple attrayant de l’utilisation économique et écologique de l’acier dans les constructions à étages. Bien que le matériau soit à peine visible, le potentiel de la construction métallique ressort clairement au travers de l’élégance généreuse des espaces et de la gestion de la lumière. Le projet est donc récompensé par le Prix Acier 2009.

Un ancien pont en pierre dans le Val Verzasca a servi d’inspiration formelle pour le projet de pont: l’acier est réduit au minimum matériel, mais son geste porteur est d’autant plus puissant et élégant.

Deux tubes ronds parallèles se rejoignant au niveau des têtes de pont, dessinent une double vague. Des tubes ronds secondaires en forme de K sont tendus entre les deux pour servir d’entretoises et de raidisseurs. La double vague ne touche le lit du fleuve qu’à un seul endroit, où il repose sur un point d’appui en béton. Le tablier, composé d’éléments préfabriqués en béton, repose sur une charpente métallique horizontale suspendue aux segments d’arc par des câbles en acier et reposant simultanément sur les deux entretoises principales. Une attention particulière a été portée à la conception des têtes de pont absorbant les efforts des arcs en acier.

La balustrade avec éclairage intégré suit l’inclinaison entre le tablier et les arcs en acier – les éléments d’éclairage se prolongent dans les chemins adjacents, de sorte qu’ils convergent en un seul mouvement avec le franchissement de l’eau. En décernant le Prix Acier 2009, le jury a récompensé un ouvrage de pont à la fois intéressant, poétique, élégant et au caractère individuel prononcé.

De grandes portées et une structure horizontale simple du grand corps de bâtiment dégagent une modernité sans prétention et expriment la confiance en soi des communes à une époque où le développement durable dans la construction est devenu une obligation sociale.

Aussi fermé que puisse paraître de l’extérieur le corps de bâtiment, il s’y développe à l’intérieur une structure spatiale captivante, inondée de lumière, composée de zones fermées et ouvertes, avec une halle de gym à deux étages, des loggias, une cour intérieure centrale ainsi qu’un vaste espace de récréation et d’aération autour de l’escalier. Le vaste programme spatial comprend 16 salles de classe, des salles de sport, d’activités et de travaux manuels, une cafétéria et des foyers spacieux.

La construction est fonctionnelle, peu coûteuse et d’une élégance pragmatique. Ce résultat a été obtenu grâce à une ossature simple en acier offrant de grandes portées et une brève durée de construction de seulement 16 mois. Associée aux grandes portées, la structure composite simple du système de plancher offre une grande flexibilité d’utilisation. Grâce à l’utilisation d’acier recyclé et de bois ainsi qu’à la réduction de la masse construite et à un concept énergétique approprié, ce bâtiment répond au plus haut point aux exigences en matière de développement durable. Le jury du Prix Acier a décerné une mention à ce bâtiment.

La surface utile d’environ 3’000 mètres carrés peut être divisée en trois salles distinctes. Alors que le niveau du public est pratiquement accessible de plain-pied, le niveau de la halle de sport et des locaux annexes est abaissé d’un étage.

La structure en acier se penche comme une enveloppe sur l’espace abaissé, une bande de fenêtres transparentes faisant office de joint entre le sous-sol en béton et la façade translucide. La structure de la toiture se compose de poutres principales hautes et fines en tôle d’acier et d’une couche de poutres secondaires entre les deux, de sorte que le plafond semble omnidirectionnel grâce aux cassettes ainsi dessinés. Ce plafond de halle de grande portée est supporté par de minces piliers en acier dans le plan de la façade – renforcés par de fins tirants diagonaux.

Le grand volume est structuré en profondeur par une stratification de l’espace et apparaît néanmoins comme un solitaire élégant, calme et clair. Il convient de souligner la netteté et la précision des détails ainsi que la qualité exceptionnellement élevée de l’architecture pour un gymnase. Le projet est récompensé par une mention du Prix Acier.

Les sculptures de toit translucides et éclairées la nuit indiquent clairement aux passagers le chemin à suivre depuis l’entrée de l’aéroport et la gare routière jusqu’aux quais du Glattalbahn. Et ce, sans entraver la vue sur l’architecture existante et l’environnement de l’aéroport.

La toiture complète l’aspect général de l’entrée de l’aéroport avec la gare routière (Prix Acier 2005) par une originalité reconnaissable. Le caractère sculptural et une certaine lourdeur épurée contrastent avec les saillies extrêmes des ailes et soulignent ainsi que l’acier est ici porteur. Le vaste espace est structuré et clairement délimité par ces éléments puissants, sans pour autant être oppressant. Cette structure de toiture composée d’éléments en caisson soudés est certes subordonnée au toit de la cour de bus, mais elle constitue un lien avec le mur de soutènement massif de la rue qui lui fait face et lui confère une identité représentative appropriée.

En décernant le Prix Acier, le jury a apprécié la mise en œuvre formelle de cette construction généreuse et corporelle, qui fait ressentir la statique et assure une grande qualité de séjour pour les personnes qui patientent. Tout comme la toiture de la gare routière, le projet a été réalisé dans un cadre budgétaire très limité et des délais très serrés.

La boîte noire surélevée en acier et en verre ne touche pratiquement pas à la topographie et crée ainsi beaucoup d’espace libre pour l’utilisation du terrain comme jardin.

La structure modulaire en acier définit les séquences spatiales du corps de bâtiment allongé. Comme un pont, la structure porteuse est composée de quatre modules de poutres Vierendeel et repose en aval sur deux poteaux minces et inclinés. La rigidité horizontale est assurée par un plancher en tôle composite au niveau du sol et par une structure de toit sous la tôle de la toiture. Ainsi, l’intérieur reste exempt de poteaux ou de murs porteurs, ce qui permet d’exploiter au mieux le plan de l’édifice.

La construction en acier est formellement marquante et suit une approche de base bien connue : un module techniquement éprouvé avec le moins d’interventions possibles dans le paysage. La construction présente un niveau de détail judicieux, adapté à la conception et de grande qualité. Le jury du Prix Acier a récompensé par une mention cette solution inhabituellement réduite et en même temps raffinée et soigneusement détaillée d’une maison d’habitation en forme de pont.

L’espace léger et réticulé, qui semble se fondre dans la forêt environnante pour ne former qu’une seule entité, se définit par un toit de forme libre soutenu par 16 piliers en acier en forme d’arbre. Le contour de la toiture suit les limites des arbres environnants et forme ainsi également une sorte de cimes. Les piliers d’arbres de 9 mètres de haut sont inscrits dans une grille spatiale en forme de parallélépipède rectangle debout, qui fournit les points de référence nécessaires pour la planification, la fabrication et le montage. En fonction du flux de forces, les piliers d’arbres ont été réalisés avec des tubes ronds de différentes épaisseurs de paroi et peints dans des tons clairs de vert et de blanc. Un réseau filigrane en acier inoxydable, presque invisible, enveloppe la structure de l’arbre dans une sorte de toile d’araignée, qui thématise à son tour l’intégration dans la nature.

La construction est une transposition poétique et raffinée de la typologie du pavillon. Le jury du Prix Acier a récompensé l’intervention prudente et presque invisible dans la nature, la clarté de la structure ainsi que la mise en œuvre constructive optimisée en termes de matériaux en lui attribuant une mention.

Cette dernière crée non seulement une entrée attrayante dans le monde de la consommation, mais aussi, grâce à sa qualité sculpturale, un élément urbanistique captivant au-dessus d’une rue très fréquentée.

La passerelle enjambe 60 mètres à huit mètres de hauteur. Sa forme coudée résulte de deux points de départ pas coordonnés. Ainsi, la passerelle se compose de trois parties, la partie centrale étant perpendiculaire aux bâtiments environnants. La conception de la surface à facettes résulte de l’imbrication diagonale de panneaux porteurs lisses en acier, soudés pour constituer une forme rigide, et d’éléments légers en verre. Fabriqué dans une usine suisse, un transport spécial a conduit le pont en trois parties à travers la moitié de l’Europe jusqu’à Liverpool, où il a été monté en une seule nuit grâce à un plan de montage très élaboré.

L’innovation de ce projet réside d’une part dans la combinaison d’une forme spatiale captivante et d’un système porteur inhabituel, et d’autre part dans la fabrication, la logistique et le montage de la construction en acier extrêmement exigeants sur le plan technique. La reconnaissance va en particulier à la collaboration interdisciplinaire d’une équipe internationale et à la haute performance technique de l’entreprise suisse de construction de charpentes métalliques.

L’atelier proprement dit se trouve à l’extérieur, sous un avant-toit en large porte-à-faux, tandis que les locaux à fermer à clé ont été déplacés au cœur du bâtiment. Pour améliorer l’éclairage, trois lucarnes sont découpées dans la toiture. De grandes portes battantes sont entièrement intégrées dans la façade et permettent ainsi de voir de l’extérieur quand l’atelier est en service. Sur un plan d’étage trapézoïdal, des piliers en acier supportent une grille de toit de même forme mais de surface presque doublée. Cette structure porteuse est recouverte d’une tôle perforée en acier fabriquée industriellement. Selon l’angle de vue ou l’heure de la journée, cette enveloppe crée des changements attrayants dans la perception de la façade.

L’alternance entre transparence et aspect renfermé, entre légèreté et massivité, confère au bâtiment son charme inimitable. La construction et le revêtement montrent le matériau et sa mise en œuvre de manière précise, immédiate et directe. L’utilisation économique du matériau, le soin apporté aux détails jusqu’au marquage et l’alternance raffinée entre robustesse et complexité ont valu à cette petite construction une mention du Prix Acier.

Le toit ovale d’une surface de 22’000 m2 se compose de 32 fermes à parois pleines en tôles soudées, s’étendant en porte-à-faux jusqu’à 34 mètres et soutenues chacune par un pilier travaillant en compression et un autre travaillant en traction. Les poteaux dansants en acier Corten sont encastrés en bas et se rétrécissent en montant vers la toiture.

La calculation et l’exécution exigeantes de la forme complexe de la toiture ont nécessité de la part de tous les participants un maximum de créativité et de précision, déjà soumis à une forte pression en termes de coûts et de délais. Le stade témoigne à la fois d’une architecture sportive poétique pouvant être vécue comme un espace urbain et de l’efficacité d’une réalisation professionnelle.

Une sculpture spatiale couchée et une autre debout en treillis d’acier constituent un concept architectural simple mais puissant, marquant la légèreté et la présence spatiale et s’intègrant de manière évocatrice aussi bien dans le paysage sauvage de la rivière que comme point d’ancrage dans l’espace urbain de la ville. Le jury a particulièrement apprécié l’adéquation de l’intervention, le choix du système porteur et de la matérialisation pour l’ancienne ville industrielle de Baden, ainsi que la formulation minutieuse et détaillée de l’idée architecturale et structurelle. La préfabrication en usine et le montage spectaculaire d’un seul tenant mettent en évidence les qualités de la construction métallique classique, qui ont toutefois donné lieu à une interprétation originale et émouvante du site et de sa mise en valeur.

Dans le terminal de bus de Baden, un nouvel auvent lumineux s’étend au-dessus des voyageurs et les plonge dans des motifs orientaux et des cartes géographiques de pays lointains. La structure plissée filigrane de grande portée et sous-tendue forme une ossature composée de poutres en tôle d’acier et de pannes, recouverte des deux côtés de matériaux translucides multicolores.

Les poutres en acier soudées atteignent jusqu’à 3 mètres de hauteur, ce qui confère à la construction un caractère symbolique et une matérialité au-delà de la nécessité statique. La matérialisation et la dimension rappellent la construction navale et automobile se manifestant ici comme un hommage aux émotions du voyage, sous la forme d’une sculpture spatiale ou onirique flottante en acier. Le jury a apprécié l’interprétation virtuose de la fonction et la mise en œuvre passionnante liée aux matériaux.

Le bâtiment destiné à l’administration et au développement est une construction hybride en acier et bois, enveloppée d’un treillis de cages en bois en forme de losange évoquant la référence au textile tout en offrant une protection contre les intempéries et le soleil. La typologie présente un plan d’étage simple et rectangulaire avec un atrium à l’intérieur.

À la demande du maître de l’ouvrage, une structure porteuse en acier a été choisie, offrant des portées de 14 mètres. L’ossature porteuse en acier est recouverte de planchers en bois de mélèze sur lesquels a été coulé sur place un revêtement en béton comme élément rigidifiant.

Le jury a apprécié la combinaison innovante de l’acier et du bois dans un bâtiment administratif économique et prestigieux, illustrant bien la performance et le caractère durable de la construction légère pour les bâtiments à plusieurs étages.

Le marché couvert, pièce maîtresse du projet, est une construction en acier sans piliers composée d’éléments primaires et secondaires recouverts d’éléments en verre semi-transparents. La clarté de la forme, d’apparence classique, et la précision de la construction en acier, d’une grande qualité de détail, notamment au niveau des assemblages et des points d’appui, ont été particulièrement appréciées.

L’ouvrage témoigne d’un choix cohérent de type de construction et de matériaux pour une tâche de construction classique, où la planification et la réalisation soignées des détails constructifs ont débouché sur une image d’élégance discrète et de grande qualité architecturale.

Le jury a apprécié la composition cubique des éléments et la transformation inhabituelle de la tôle d’acier en un volume corporel qui retrouve sa légèreté grâce à la forme filigrane des ailes du toit avec une membrane semi-transparente.

L’espace coloré et lumineux sous la toiture fait à la fois office de place, de hall d’accueil et de foyer pour la salle du casino. L’interaction raffinée entre l’acier et les éléments en verre colorés, qui crée une ambiance sereine et pourtant discrètement formelle, est particulièrement appréciée.

Le plafond à caissons soudé en acier plat et de grande portée, se réfère formellement à la conception de la façade du bâtiment principal, tout en soulignant son autonomie par une présence matérialisée puissante et spatiale ainsi que par une exécution soignée et pragmatique des détails constructifs.

La plateforme s’étend comme une voile au-dessus de l’abîme et n’est stabilisée que par deux pylônes et six câbles de tension. La construction est simple, fonctionnelle et attrayante. L’association de l’acier et du bois ainsi que la fabrication et le montage adéquats pour le site témoignent d’une intégration durable et respectueuse de l’ouvrage dans le paysage naturel alpin.

Le toit de grande portée est une structure porteuse plane à double courbure composée de poutres en treillis qui se recoupent. Ce toit est soutenu par des doubles piliers en V à hauteur de plafond. L’Airside Center convainc par sa présence spatiale exceptionnelle ainsi que par la construction virtuose de la structure de la toiture. Grâce à ce geste architectural généreux, l’aéroport de Zurich acquiert un nouveau visage et un espace intérieur central efficace. L’ambitieuse structure porteuse en acier a été soigneusement détaillée et témoigne du potentiel de ce matériau de construction pour des projets architecturaux extraordinaires répondant aux plus hautes exigences de qualité. La précision et l’efficacité de la fabrication et du montage témoignent de la performance élevée des entreprises impliquées.

telle était l’idée de l’architecte Renzo Piano qui a fait comme surgir le bâtiment de la prairie. La triple vague a nécessité 1’200 tonnes d’acier et 40 km de cordons de soudure manuelle : une performance extraordinaire de la construction métallique artisanale.

Le langage des formes, tout à la fois complexe et clairement lisible, trouve son pendant dans la construction démontrant de manière exemplaire le potentiel de la construction métallique pour des structures porteuses complexes et individuelles de grande portée. Sous les immenses voûtes, l’espace s’ouvre à une contemplation artistique active.

Malgré sa présence matérialisée, le vitrage de la toiture légèrement inclinée vers l’extérieur semble flotter. La construction, d’une simplicité et d’une élégance convaincantes, a été adaptée de manière optimale aux exigences fonctionnelles et économiques. Le jury a surtout apprécié la grande qualité architecturale malgré la pression des coûts et des délais, ainsi que la combinaison innovante de l’acier et des éléments de toiture translucides en fibre de verre. Le guidage de la lumière devient ainsi un élément central de l’aménagement. Le jour, la lumière tombe du haut sur les surfaces vitrées et crée un ciel constellé de lumière diffuse.

La nuit, des projecteurs insérés dans le corps de la toiture mettent en scène l’entrée. La construction témoigne ainsi également du potentiel inexploité de l’acier en combinaison avec d’autres matériaux.

Le pont de 120 mètres de long, constitué d’un caisson triangulaire, est uniquement soutenu par un pylône incliné. Des profilés creux et des pièces moulées disponibles localement ont été utilisés, ce qui a permis d’obtenir un ensemble esthétique convaincant.

Dans cette forêt vierge inaccessible, ni routes, ni électricité, ni eau n’étaient disponibles pour le montage. La précision et l’efficacité de la planification, de la fabrication et du montage dans des conditions extérieures très difficiles témoignent de l’ingéniosité et du savoir-faire technique.